Les sons
RL

Fred Astaire incarnait l'élégance, et son style signature (une cravate portée en guise de ceinture) figure dans de nombreuses campagnes Polo. Les soirées romantiques nous sont interdites en ce moment, mais rien n'empêchent les grands sentimentaux d'entre nous de tamiser les lumières à la maison et de passer cette version de "Night and Day".

Un autre album revisite le grand répertoire américain classique sous un nouveau prisme. “It Had to Be You” est le premier d'une série de cinq albums de reprises signés Rod the Mod, tous nominés aux Grammy. Le timbre au charme britannique un peu rauque de Rod Stewart vous fera redécouvrir des titres intemporels sous un nouveau jour, dont notamment le morceau éponyme de l'album.

Deux des artistes les plus emblématiques de la scène américaine sont réunis dans cet album de 1956, qui incarne toute la sophistication du milieu du siècle si chère à Ralph Lauren et si souvent placée au coeur de son univers. Avec cette liste de 35 titres, dont “Begin the Beguine” et “It’s De-Lovely”, Ella Fitzgerald interprète les compositions de Cole Porter dans son style inimitable. Cet album était le premier d'une série de huit intitulée « American Songbook », publiée par Verve. Chacun de ces albums dégage une ambiance chaleureuse et joyeuse dont nous avons tant besoin en ce moment.

Ralph Lauren et Bruce Springsteen sont deux esprits créatifs qui ont en commun une fascination pour l'Amérique et une passion pour les grands espoirs et les rêves les plus fous de leur pays. Sur cet album, le Boss livre une interprétation vibrante des thèmes nationaux, et sa couverture (photographiée par Annie Leibovitz) incarne ce style et cette attitude typiquement américains.

Ce n'est peut-être pas le premier album de Bob Dylan, mais c'est certainement celui qui l'a lancé. C'est son premier album presque exclusivement composé de morceaux originaux devenus cultes comme "Blowin’ in the Wind” et “Don’t Think Twice, It’s All Right”. Dans le demi-siècle qui a suivi, Dylan a connu une carrière triomphante en associant des paroles originales à des mélodies folk traditionnelles, un mariage de classique et de nouveau typiquement américain qui n'est pas sans rappeler le style RL.

Ralph a toujours apprécié la voix de George Michael, surtout dans ses ballades ; cette collection de reprises jazz occupe donc une place spéciale dans la collection de M. Lauren. Cet album vous fera redécouvrir le talent de George Michael, parfois éclipsé dans les albums surproduits de ses chansons pop.

L'histoire d'amour entre l'Angleterre et New York a souvent été racontée par Ralph dans nombre de ses collections. Sting, quant à lui, l'évoque dans le hit de cet album, « Englishman in New York » (un classique souvent joué lors des défilés Ralph Lauren). Les deux hommes partagent également une obsession pour les détails et un amour de la vie de famille qui transparaît dans leur univers professionnel.

Des décennies après le début de leurs carrières respectives, Ralph Lauren et Sir Paul demeurent de grands innovateurs et des pères de famille dévoués. M. Lauren garde une affection particulière pour cette compilation, parce qu'elle comprend plusieurs morceaux intemporels de McCartney qui rendent hommage à la vie de famille.

À l'instar de Ralph Lauren qui fait revivre l'esprit cow-boy depuis des années dans ses collections d'inspiration western, Michael Martin Murphey, qui connaît bien la famille Lauren pour l'avoir côtoyée dans son ranch du Colorado, a consacré sa carrière à interpréter des chansons de cow-boys traditionnelles et modernes. Sorti en 1975, cet album pourrait être en tête de cette liste. Le premier morceau, « Wildfire », contient notamment ces paroles : « get these hard times right out of my mind » (arrachez cette mauvaise période de ma tête), qui semblent particulièrement appropriées en ce moment.

La couverture de cet album de classiques sorti en 1999 pourrait presque figurer dans une campagne Polo. L'ancien chanteur de Roxy Music y porte un manteau souple et ajusté, et pose devant une fresque murale représentant une soirée dansante des années 1930. La musique est fidèle à l'image, bercée par le timbre élégant et inimitable de Ferry dans des morceaux comme « September Song » ou « As Time Goes By ».

Ralph Lauren est un créateur américain, mais sa vision et son influence ont toujours été globales à travers le monde montier. Sorti en 1988, cet album sophistiqué et séducteur de la chanteuse nigériane Sade occupe une place spéciale dans le coeur de Ralph Lauren. Il comprend certaines de ses chansons les plus prisées du public, dont « Paradise », un morceau très atmosphérique.

Chet Baker, l'homme au double talent de trompettiste et de vocaliste, nous offre ici son meilleur album. C'est un album de jazz pur, du début jusqu'à la fin, illuminé d'un style et d'une grâce extraordinaires, qui sont aussi au coeur de l'univers de Ralph Lauren. Nous ne pourrons pas l'écouter dans un restaurant élégant autour d'un dîner aux chandelles, mais il nous mettra certainement dans l'ambiance à la maison.

« The American popular song goes on » (La chanson américaine continue), chante Neil Diamond dans le premier morceau de cet album sorti en 1978, et cela est plus que jamais le cas. Cet album rend hommage à cette musique, le jazz et le rock américains, qui tient tant à coeur à Ralph Lauren et qui est interprétée par l'un de ses chanteurs préférés. Le hit single de cet album est « Forever in Blue Jeans » et ses paroles incarnent à la perfection la philosophie de Ralph Lauren. “And long as I can have you / Here with me, I'd much rather be / Forever in blue jeans…" (Et tant que tu restes / Près de moi, je voudrais tellement / Rester en blue jean pour toujours)